Lu dans la presse Régionale : L'ALSACE et Les DNA

Publié le par prg68

article mis à jour le 18 septembre 2007
Titre de l'article du journal L'ALSACE en 1ère Page:

"La bataille des socialistes fait rage à Mulhouse"

Partis Mulhouse et les deux versions du socialisme
L'entrée de Jean-Marie Bockel au gouvernement a semé le trouble au sein du Parti socialiste. La fracture est nette entre les fidèles du maire et ceux qui veulent rester au PS.
Y a t'il encore des socialistes à Mulhouse? La décision du maire de Mulhouse d'accepter un poste au gouvernement n'en finit pas de faire des vagues. Pour l'heure , il y a les socialistes qui revendiquent leur fidélité au nouveau secrétaire d'Etat et ceux qui ont décidé de rester dans la ligne du parti . "Nous nous considérons comme de vrais socialistes .Nous allons lancer un appel à ceux qui partagent notre position " souligne l'adjoint Denis Rambaud , président du groupe PS au conseil municipal de Mulhouse, qui se dit le porte-parole de "la quasi totalité des élus socialistes ". Qui ne sont cependant plus membres du PS depuis la dissolution , par la direction du parti , de la section de Mulhouse.
Il y a deux exceptions : Pierre Freyburger qui a pris ses distances avec Bockel - dont il a été le suppléant- avant l'été , gilbert Buttazzoni qui vient de se déterminer en faveur de la ligne officielle.

"Nous ne pouvions admettre l'accord entre l' UMP et Bockel"

Les deux conseillers généraux pourraient se voir opposer des candidats de la majorité présidentielle aux prochaines cantonales ...."Depuis vingt-six ans, j'oeuvre au service des Mulhousiens pour une société plus juste " se justifie Pierre Freyburger dans une lettre adressée aux camarades haut-rhinois , persuadé que "le Parti socialiste doit se reconstruire". C'est au nom de "la reconstruction" que lui même et Catherine Hoffarth , première secrétaire fédérale , ont obtenu de François Hollande la dissolution de la section de Mulhouse.
La décision a été confirmée cette semaine. " C'était la seule solution. Nous ne pouvions admettre l'accord entre l'UMP et Bockel qui engage la liste municipale", explique t'elle tout en reconnaissant que la "direction du PS n'a pas utilisé les voies les plus démocratiques". Mais "il fallait sortir de l'ambiguité voulue par la droite du PS ", ajoute t'elle.
La nouvelle section a vu le jour vendredi soir. Une soixantaine de militants ont renouvelé d'emblée leur adhésion , sur les quelques 250 que comptait la section la plus forte du département. François Hollande sera à Mulhouse le 18 octobre pour manifester son soutien aux socialistes légitimistes. "Je n'ai jamais basé mon adhésion au PS sur mon engagement local" observe Thierry Sother , un proche de Pierre Freyburger, soucieux de participer à la rénovation du PS. Et d'ironiser à propos de ce "nouveau socialisme municipal qui rappelle la démarche d'Emile Muller".
"Emile Muller , c'était une rupture nationale, liée au refus de l'union de la gauche", corrige Denis Rambaud , en rappelant que "l'équipe a travaillé durant dix huit ans autour de Jean-Marie Bockel et qu'il reste encore beaucoup à faire ". Il reconnait que "les socialistes  du reste du département peuvent avoir du mal à comprendre la cohésion de l'équipe et le refus de diaboliser Jean-Marie Bockel".
"Nous n'avons pas vocation à devenir minoritaires dans cette ville " assure t'il.

"Je ne mettrai plus les pieds à la fédération"
Certains militants , qui auraient voulu un vote au sein de la section plutôt qu'une dissolution ,"ne cachent pas leur dégoût". "Je ne mettrai plus les pieds à la fédération " lâche Antoine Léonetti, ancien premier secrétaire fédéral du PS 68 , qui soupçonne "la gauche du PS de vouloir prendre sa revanche sur ceux qui étaient sur une ligne social-démocrate". Ce que conteste Catherine Hoffarth qui a "soutenu Ségolène Royal". "Pour
moi, il existe des différences entre la droite et la gauche", relève t'elle.
La décision de Jean-Marie Bockel de créer son parti, "Gauche moderne", offrira une porte de sortie aux élus bockéliens. Mais il faudra attendre les municipales pour mesurer les effets de la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy sur l'électorat mulhousien qui a voté largement en faveur du nouveau président - puis pour la députée UMP Arlette Grosskoste -en mai et en juin. Mais avait , depuis 1989 élu , puis réélu le "socialiste atypique" qu'était Jean-Marie Bockel à la mairie.
Article du quotidien L'ALSACE paru le 16 septembre 2007en page Région et signé par Yolande Balde
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photos jpg à gauche Denis Rambaud
à droite Pierre Freyburger et Gilbert Buttazzoni



Rubrique de l'Alsace "Ca se raconte".
"Compagnonnage amical avec les radicaux"
Jean-Marie Bockel a présidé , hier, une table ronde à l'université d'été du Parti Radical Valoisien à Nancy.
Il y a retrouvé bon nombre de ses collègues du gouvernement, dont Jean-Louis Borloo et Martin Hirsch . Le maire de Mulhouse "se félicite de ce compagnonnage amical avec les radicaux". Mais il a préféré lancer sa propre formation , Gauche Moderne., "qui pourrait jouer un rôle pour faciliter l'ouverture lors des municipales , un peu partout en France " souligne t'il .
Y compris à Strasbourg?

Et dans l'édition de LUNDI 17 Septembre 2007 des Dernières Nouvelles d'Alsace
Rubrique : Chuchotements, 2 articles
Bockel garde la caisse
thumb-thumb-Bockel2.jpgAu PS du Haut Rhin, certains sont verts de rage et n'hésitent pas à parler de "hold-up"à propos de la caisse de la formation politique "La volonté de vivre ensemble". Il s'agit d'une structure qui existe , sous cette forme ou une autre , depuis que Jean-Marie Bockel et son équipe ont remporté les municipales en 1989. Les élus du groupe majoritaire cotisent dans un fond commun qui permet d'amasser un trésor de guerre pour financer la prochaine campagne électorale.La volonté de vivre ensemble" constitué après la loi sur le financement des partis est présidé par Jean-Marie bockel , le trésorier étant Denis Rambaud , adjoint au maire qui a suivi Bockel dans l'opération "ouverture". Tous les ans , ce parti reverse deux fois 6 000€ au parti socialiste du Haut Rhin. Or, pour 2007, le PS n'a pas vu la couleur de l'argent. Plus rageant , les quelque 150 000€ qui, selon le journal officiel, constituent la cagnotte de "la volonté de vivre ensemble" serviront à la campagne de la liste Bockel. Rien d'illégal. Juste un détail: les réserves constituées par les élus étaient destinées , depuis 1989, à faire gagner une liste de gauche, certes ouverte.Mais que l'UMP alliée à bockel en profite , voilà qui fait s'étrangler les socialistes restées fidèles à la maison mère.
Commentaire du PRG:Si l'on peut comprendre l'ire des socialistes "canal historique", ils ne doivent pas oublier que c'est grâce à J.M. Bockel qu'ils disposent d'un local pour leur siège Rue Huguenin et que celui qui les a quitté a toujours réglé rubis sur l'ongle ses participations au PS; malheureusement pour la fédération socialiste du Haut Rhin, tous les élus de ce parti ne peuvent pas en dire autant....... et il faut également se souvenir que le sport favori dans cette fédération était de critiquer systématiquement JMB l'ancien socialiste atypique. Il faut parfois remettre les pensules à l'heure.

 
Freyburger aux cantonales
Jean-Marie bockel a fait changer d'avis le socialiste Pierre Freyburger , mais pas dans le sens espéré.Candidat à la tête d'une liste de gauche aux municipales , son ex-adjoint a finalement décidé de se représenter aux cantonales à Mulhouse-Ouest .Le secrétaire d'Etat pourrait lui "mettre dans les pattes" Michèle Striffler , sa suppléante des législatives . La séduction n'a pas non plus agi sur le conseiller génral socialiste Gilbert Buttazzoni (Mulhouse Nord) qui suivant l'avis des militants", a réadhéré à la section PS de Mulhouse.
Commentaire du PRG: espérons pour Gilbert que J.M. Bockel ne se présentera pas à la cantonale de Mulhouse Nord , la nouvelle formule pour la cantonales 2008 prévoit que chaque candidat devra avoir un suppléant du sexe opposé...ça peut donner des idées aux candidats potentiels.

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